Cela m'a pris un peu de temps pour prendre suffisamment de recul pour écrire le bilan.
À vrai dire, j'ai encore un peu de moi là-bas. C'est difficile revenir entièrement.
Et cela malgré le gros nuage gris de la COVID, qui plane au-dessus de nos têtes constamment, jetant de l'ombre sur nos plaisirs. On essaie de l'oublier, pour profiter au maximum, mais il reste là comme une menace. Il n'est pas visible à Londres, puisque peu de gens portent le masque, même dans les moyens de transport. Mais la menace est bien réelle quand 4 personnes du groupe sont affectées. Certaines personnes plus que d'autres, les empêchant même de venir. C'est mon plus grand regret.
Alors ce bilan... Le séjour a bien commencé malgré les deux journées de canicule que nous avons vécues dès l'arrivée. Un record de température a été enregistré à Londres. 40C! C'est pas mal chaud. Mais on a fait comme si ça n'existait pas... En buvant beaucoup d'eau et en marchant plus lentement.
La température m'amène à vous parler de l'hébergement. Nous avions un appartement dans Chelsea, avec vue sur la Tamise. Elle peut bien être brune l'eau de la Tamise, mais y faisant face, nous avons une climatisation naturelle. Nos portes de patio doubles nous donnaient une ventilation continuelle. Et de la lumière! Beaucoup de clarté. L'appartement était vaste et très confortable. Il n'y manquait rien.
Et le quartier ! Un peu en retrait, mais tellement agréable de s'y promener. On s'y sentait en sécurité à toute heure. Et les restos... Beaucoup de choix et peu de chaînes. Nous avons pris tous nos petits déjeuners à L'appartement et un souper sur deux.
À Londres, comme ailleurs dans le monde, il parait qu'il y a une pénurie d'employés. Sauf que ça ne parait pas dans les services. Le service est courtois comme toujours. Ce qu'ils sont gentils les Anglais!
Lors de ce voyage j'ai fait beaucoup de nouvelles visites, je pense à notre virée dans Shorditch, à l'escapade à Richmont, à l'escalade de Primrose Hill... entre autres. Il y a toujours quelques choses de nouveau à voir ou à faire dans une grande ville comme Londres.
J'ai aussi beaucoup pensé à mes visites des dernières années, alors que nous partagions une maison. J'aime ce "va et vient" à l'Auberge espagnole et les échanges en fin de journée avec les amis qui en découlent.
Finalement, je vais reprendre un mot de Lucie pour terminer ce bilan. À Londres c'est la "vibe" qui fait la différence avec ailleurs.
J'y retourne en mai. Avis aux intéressés.
J'ajoute des photos de l'appartement, puisque cela m'a été demandé.