Saturday, 12 March 2022

Le bilan

 Première chose qui me vient, c’est qu’acheter un billet d’avion pour Londres a été la meilleure décision que j’ai prise depuis le début de cette pandémie.  Cela a redonné un « boost » à ma vie.  Je ne suis pas rassasiée mais certainement apaisée.  Cela m’a redonné l’espoir.  

Maintenant, qu’est-ce que je peux dire que je n’ai pas déjà dit au sujet de Londres ? 

D’abord, je commencerai en disant que je l’ai trouvé différent, mon Londres.  Est-ce la saison ? Le quartier ? La pandémie ?   Un peu tout ça je crois. 

La pandémie, c’est certain qu’où on soit, ça laisse des traces.  Elle est encore là.  Si on la voit moins à Londres que chez nous, on sent qu’elle est encore sous-jacente.  On la voit moins parce que les mesures sanitaires sont levées.  Il y a encore des bouteilles de désinfectant pour les mains à l’entrée de plusieurs édifices et malgré la liberté de le mettre ou non, le couvre visage est encore porté par environ 20% à 30% des personnes dans les moyens de transport.  Dans les commerces ou autres endroits publiques, c’est variable, mais c’est plus autour de 10% des personnes qui le portent.  Mais on la voit moins la pandémie, aussi et surtout, parce que ce qui se passe en Ukraine est beaucoup plus important présentement.

Ce n’était pas la saison touristique et cela se voyait car je n’ai pas vu de foules ou de fils interminables pour entrer dans les musées ou galeries.  La circulation était fluide partout.  (Sauf dans les rues les jours de la grève du métro, bien évidemment!)  C’est bizarre de voir Londres ainsi dénudé.  Malgré que le printemps s'installe peu à peu, ce n’était pas encore la température idéale pour les attroupements à la porte des pubs, ce qui change beaucoup le décor mythique de Londres.

Et le quartier était aussi différent.  Little Venice n’est pas si loin du centre, mais cela reste un quartier plus résidentiel et le transport en commun n’est pas aussi simple que dans d’autres secteurs de Londres.  Pour accéder aux différents quartiers, je devais prendre soit deux autobus ou le métro et un autobus.  Mais je n’étais pas pressée, alors…  Le quartier est différent aussi parce qu’on y trouve plusieurs petits commerces indépendants : boucherie, fleuriste, marchand de vin, fruiterie, boulangerie…  Ce qui est charmant, mais ce n’est pas là que vous allez croiser les beaux anglais en complet. 

Mon coup de cœur est sans hésitation le concert au Royal Albert Hall.  C’est là que j’ai réalisé l’ampleur de la chance que j’avais de vivre une tranche de vie aussi intense.  Après les deux années de restrictions de contact humain, c’était très émouvant de voir tout ce monde profiter ensemble de ce magnifique concert de musique.   « Time of my life » était vraiment approprié à mon feeling.

J’ai aussi aimé découvrir tous ces endroits que je n’avais pas encore visités.  J’ai surtout apprécié la Saatchi Gallery et le Design Museum.  Quand on va à Londres pour la première fois, le choix de ce qu’on fera est assez évident : Tower of London, Buckingham Palace, Westminster Abbey, Tower Bridge, British Museum, National Gallery, St-Paul, Covent Garden, Hyde Park, St-James Park et Abbey Road si on est un fan.  Mais si on y retourne encore et encore, il y a tout le reste à voir, les quartiers, les marchés, les petits squares, les autres musées, les autres galeries…  Et c’est sans nommer toutes les petites escapades d’un jour qu’on peut faire à moins de deux heures de train.    Il y en a tant et tellement que je vis de la frustration d’avoir à faire des choix.  Je ne me plaindrai pas.  Je sais la chance que j’ai. 

Alors voilà, je suis revenue et j’en ai pour un moment à flotter sur le bonheur d’y être allée ...  Et à rêver d'y retourner!

1 comment:

Gab said...

❤️ c'est un beau bilan